A Aëra ,
Ma merveille
Planète de l'au-delà
Qui resplendit dans le ciel
De la tundra aux steppes
De Ruya à Lieth
Un coucher de soleil
Un désir qui se réveille
Une idée à l'heure du crépuscule
Du temps où j'aimais tenir ma plume
Pour Aëra, qui sommeille
Sous notre louange éternelle
A Aëra, notre déesse
Qui par l'illumination d'une nuit étoilée
Et d'un peu de magie de notre Mère bien aimée
Le Dragon, entité liberée
Gardienne de l'humanité
Elle en fut engendrée
Mais un jour, par notre folie
Dans notre présomption vouée à l'agonie
L'homme, victime d'un joug imaginaire
N'eut rien d'autre à faire
Qu'affronter la colère
De la Déesse Mère
Les Dragons menacés, sa paix compromise
Dans sa sagesse, éténdit son emprise
Aux animaux, brindille emportée par la brise
Dans cet ouragan, cet océan de sang
Ils furent transformés, en semi-divinités
Ainsi purent-ils lutter, mais non pas de notre côté
L'homme, en rage de sa puissance déclinante
Damna son âme, et incanta sa mort ardente
Un démon, le mangeur d'âme ainsi le nomma-t'on
Un monstre à l'appétit intarissable
Incontrôlable, inexpugniable
L'oeuvre inégalable
D'une sottise lamentable
D'un cauchemar inhumainement inconcevable
L'homme à la proie de l'extinction
Vit une solution; s'allier aux Dragons
Préserver la vie de cette abomination
Ainsi fut son argumentation
Aux bouchers sans nom
Civilisés que nous nous appellions
Mais la Lige de la corruption ne s'arrêta pas à cet élan de destruction
Il massacra les bêtes, brûla les maisons, l'antre des Dragons
La Déesse resplendissante, prefèra laisser son monde
En sauvant ses enfants d'une fin immonde
En errant dans le cosmos et parmi les étoiles qui sondent
Une planète elle découvrit
Un endroit où le possible nous a sourit
Mais sans magie pour guider leurs pas, la lignée des dragons se déchira
Ainsi pour assurer notre destin, Aëra fit don de soi
Elle devint l'âme de la planète, ainsi elle nous préserva
Voilà pourquoi Aëra,
Tu t'appelles comme cela
Voilà voilà...